
1 - Une couverture végétale permanente tout au long des saisons.
Une couverture végétale permanente permet la capture du carbone CO2 de l’air via le végétal afin de le renvoyer dans nos sols ce qui représente la manière la plus efficace de relancer l’activité du sol. Cette action permet une augmentation de la matière organique, à condition d’avoir une bonne activité microbienne.
Un sol nu est évidement en incapacité de créer cette photosynthèse et par manque de structure est très sensible à l’érosion.
2 - Importance des micro-organismes.
Une bonne activité microbienne est caractérisée par sa quantité et sa diversité. Elle est le lien vital avec le végétal afin de piéger entre autre le carbone.
Les champignons mycorhiziens sont d’une importance capitale dans la protection de ces microorganisme et permettent la transformation et l’assimilation d’éléments minéraux et oligoéléments.
Le bon fonctionnement d’un sol est assimilé forcement à sa structure, or pour qu’il soit correctement structuré il faut qu’il y ait de la vie…
3 - Une diversité végétale en complément.
Toutes les plantes disposent de caractéristiques très différentes et chacune d’elles sont capables d’interagir avec leur congénères pour palier les carences des uns et les excès des autres à des stades différents et d’envoyer des informations aux microorganismes permettant plus de résilience dans les cultures. La biodiversité de la terre est l’image de la biodiversité végétale à l’image de ce qu’il se passe dans une forêt.
4 - Eviter au maximum la chimie.
Un sol qui fonctionne correctement et naturellement est capable de relancer ses cycles minéraux, les champignons peuvent amener une grande partie des besoins d’azote et de phosphore pour les cultures, les 3 premiers axes cités étant complémentaires dans cette approche. Aucune quantité d’engrais chimique ne peut remettre en état un sol, au contraire nous observons tous les jours la dégradation de ces derniers dû à la surdose d’NPK dans des sols incapables d’assimiler ses minéraux inorganiques dans leur totalité , nous créons des plantes « fainéantes » et dépourvues de leurs fonction de symbiose avec les micro-organismes. 80 % de la masse de vie sur terre est sous terre, et celle-ci est fortement impactée par les engrais de synthèse.
5 - Limitation du travail du sol en trop grande profondeur
Un sol qui a une belle activité biologique reste aéré et n’a pas besoin de labour. La vie biologique s’organise en strates horizontales. Le fait de labourer et surtout en profondeur, détruit se fonctionnement qui a mis du temps à se créer et détruit les vers de terre essentiel pour descendre le carbone en profondeur.
Un sol travaillé s’oxyde, et avec l’apport de fertilisants, accélère ainsi l’érosion et détruit l’environnement des microorganismes et donc la structure. Travailler en superficie est souvent nécessaire selon les cultures.
Dès lors que l’on bouscule un écosystème pour réaliser des cultures, il est difficile de trouver harmonie et équilibre.
Ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que de retrouver cet équilibre est largement facilité lors de l’ajout de compost végétal et de biostimulants du sol.
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