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Quel engrais choisir ?


Les engrais chimiques NPK

En hydroponie, les engrais NPK chimiques provoquent des croissances et des rendements proportionnels à leurs apports, et des risques insectes, fongiques, bactériens et viraux. L’analyse Redox nous montre une oxydation parmi nos mesures, les plus élevés ; l’équilibre minéral de l’azote jusqu’au molybdène est idéal, mais micro et nano-minéraux sont absents. La qualité visuelle est au top, mais ils sont souvent carencés et sans goût, à la grande déception du consommateur qui finalement ne s’y trompe pas, et qui peste, voire boude ! Sur un marché saturé, le consommateur veut du goût et du sain.

Utilisés dans nos sols, ces mêmes engrais détruisent les micro-organismes des sols. Si vous savez que 80% de la masse de vie sur Terre se trouve dans nos sols, alors il va sans dire que c’est un sujet vital.

Progressivement, nos sols deviennent des substrats à l’instar des cultures hydroponiques avec donc des carences en nano-minéraux.

Pour la plante cela a des conséquences sur sa résilience, ses défenses immunitaires. Bien qu’en quantité « nano », au nombre de 65 nano-minéraux, ils sont essentiels à la fabrication des chaînes protéiques qui servent à la fois à la croissance et à la défense des végétaux.

Une fois carencées, les cultures sont affaiblies et susceptibles aux pressions biotiques et abiotiques (insectes, fongiques, changement climatiques, …), d’où la question de nos clients : « est-ce que tu as un produit contre ça ? », et si le consommateur mange « des produits carencés » alors croyez-vous qu’il ne le devienne pas ? Regardez la prolifération de compléments alimentaires ! Manger pour se carencer, n'est-ce pas un paradoxe ?

Pour info, à 0,03% près, nous avons la même composition minérale que les végétaux.


Une fois pris dans cet engrenage, on entre dans le paradigme de la lutte. Ce cercle vicieux devient une habitude et vite une réalité dont il est difficile d’imaginer qu’il puisse exister une autre réalité dont le paradigme est tout autre que celui de la lutte.


Pourtant la permaculture, ou certaines forêts primaires nous montrent des signes positifs que cela pousse bien et qu’il n’y a pas de lutte.


Changer de paradigme nécessite certaines compréhensions et observations.

Un engrais NPK de synthèse (chimique) est une réponse (de laboratoire) à la nutrition de la plante, et se consomme en masse simplement par son avantage du prix et de sa facilité d’utilisation.




Une nouvelle tendance sur les engrais organiques ou organo-minéral ?

En voyant les dégâts causés à nos sols, l’alternative (presque culturelle liée à l’intensité de nos élevages d’animaux) est l’engrais dit « organique ou organo-minéral», composé de déjections animales plus ou moins mélangées avec des résidus d’abattoirs. Comme les éleveurs et abattoirs veulent s’en débarrasser, en toute logique, c’est une source NPK attirante aussi par son prix.

Le hic, c’est que, même s’il est considéré comme apport de « matière organique », cet apport n’augmente pas l’humus stable dans nos sols, donc les taux de matière organique ont tendance à ne pas augmenter. De plus, il demande une énergie considérable pour être digéré par les micro-organismes qui prennent place de ceux qui sont présents pour régénérer le sol et les plantes. Les sols s’appauvrissent en oxygène, les insectes ravageurs prolifèrent et dans bien des cas les dites « mauvaises herbes » prolifèrent : un vrai souci en particulier pour les bio, non ?

Tout au plus, ces engrais organiques contribuent, en dehors de leur rôle nutritif, à une amélioration mécanique de la structure des sols.


Avez-vous remarqué que dans une forêt fertile, aucun animal, ni une vache ne fait 20 à 40 tonnes par hectare de déjections/déchets ?

La forêt fertile est créée à partir des feuilles tombant au sol et digérées par les micro-organismes, formant finalement un beau complexe argilo-humique. Mettre des déchets d’abattoir et déjection en telle quantité, c’est un peu comme si vous donnez de la viande à une vache, n’est-il pas ?

D’ailleurs, bon nombre de nos analyses montrent aucune amélioration de fertilité des sols, ainsi qu’une augmentation des risques d’insectes et de maladies.


Dans la forêt, c’est le végétal qui nourrit le végétal. Et cela nous a conduit à ne proposer que la source végétale, logique, non ?




L’engrais végétal

En utilisant un engrais végétal, nous constatons, que cela n’a pas d’impact négatif sur les sols et qu’en présence de SolStart et plus encore, combiné avec un compost végétal et/ou couvert végétal, le sol retrouve les propriétés de la forêt primaire fertile.

L’équilibre minéral est rapidement rétabli y compris les nano-minéraux, le sol gagne en humus stable, s’aère, se dessale, devient meuble. On note aussi que le sol absorbe et retient mieux l’eau et en restitue davantage, ce qui n’est pas un luxe en ces temps de changement climatique, son activité microbienne est plus importante, les vers de terre abondent et l’odeur de sous-bois est présente – le sol est de nouveau vivant !


Il est clair pour nos clients utilisateurs, que même si le prix au kg est plus élevé, ils en consomment de toute façon moins pour un rendement donné, et la qualité des récoltes, leur conservation et leur goût n’a plus rien à voir avec ce qu’ils connaissaient auparavant.

Pour ceux qui pratiquent les couverts végétaux, ils sont une solution complémentaire très pertinente.



Je ne connais aucun de mes clients qui fait machine arrière après avoir travaillé avec ses engrais végétaux. C’est aussi par ce que cela leur rapporte, non ?


En dehors de la préservation des sols, avec leur faible oxydation et salinité, en augmentant les quantités pour plus de rendement, au lieu de rendre les plantes sensibles aux pressions fongiques et insectes, ils renforcent les plantes et les rendent plus résistantes à ces mêmes pressions.


Ah que cela fait du bien ce paradigme d’abondance : « je produis plus avec moins de risques, avec plus de rendement, plus de qualité, et c’est bon pour la santé et l’environnement, et en prime je gagne plus d’argent ! ».




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