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Le couple sol-plante : les clés de la réussite

Nous vous avons déjà parlé de l’importance de la régénération des sols. Une fois cette action réalisée, et encore plus en son absence, voici pourquoi il nous parait tout aussi essentiel de prendre soin de la partie aérienne de la plante.

Motivations

Pour avoir des plantes saines, des récoltes abondantes, qui se conservent mieux et avec plus de goût (cas des fruitiers et dont la vigne, mais pas seulement certains légumes sont aussi concernés).

Si vous avez régénéré vos sols, cad que vous avez, entre-autres, désoxydé, la plante le sera également, donc moins sujette à l’oxydation avec les conséquences sur maladies et ravageurs. Mais sur ce que nous mesurons et observons, l’environnement est tellement oxydé et salé qu’il est polluant (microorganismes et insectes pathogènes, et …) et ainsi une action sur la terre uniquement n’est plus suffisante. En clair, au début du cycle de la plante, c’est plutôt sain et par exemple, vers la mi-juin cela peut être critique. C’est particulièrement le cas des plantes, par nature, oxydantes comme les solanacées (pomme de terre, tomates, aubergines, …)

Si de plus vous optez, pour des engrais organiques et plus encore chimiques, la plante devient “fainéante” et son autotrophie est diminuée.

Affaiblie, agressée, elle aura du mal à se développer et se défendre à la fois face aux agresseurs externes et au climat. Vous pouvez notamment le constater lorsque les parties racinaires sont plus importantes que les parties aériennes : la plante va chercher dans le sol.

Parenthèse sur l’autotrophie : contrairement aux animaux, nos plantes ont la capacité de synthétiser leur propre métabolisme à partir de l’air, de l’eau et des minéraux. Donc leurs propres acides aminés et chaines protéiques. Il est donc primordial que cette fonction soit optimale.

Comme pour le sol, on va mettre la plante dans son milieu naturel.

Elle a un côté génial, c’est celui d’absorber par les feuilles également. Donc au négatif, si elle est dans un environnement “polluant”, elle va absorber aussi. Du coup, il suffit de comprendre ce qui lui fait plaisir.

Alors, en très petites quantités, il suffit de mélanger des végétaux en très grande diversité, de les fermenter (c’est une partie de nos recettes) et de les pulvériser en très petite quantité sur le feuillage.

Vous donnez ainsi une information (l’information “autotrophie”) à la plante qui est très différente d’un engrais chimique en pulvérisation foliaire (qui donne l’information contraire).

Mais vous permettez aussi comme une forme de protection, dans le sens ou des organismes positifs vont se développer sur le feuillage, et d’une part, par stratégie d’occupation les maladies fongiques ne peuvent s’y développer, et d’autre part, les bactéries et champignons positifs vivent en symbiose augmentant entre autres la capacité des plantes à fixer l’azote (et donc autant d’engrais en moins à ajouter au sol). Vous trouvez cela exceptionnel ? C’est le processus naturel dans les forêts vierges.



On a constaté ainsi un accroissement significatif de minéraux dans les feuilles et les fruits (de 5 à 20 fois plus), et la répartition minérale est différente du témoin sur sol fertilisé avec des engrais chimiques. Vous trouvez cela extraordinaire ? Pas tant que cela, vous pouvez relativiser en comprenant la lecture de plusieurs études (ici celle de la Direction de l’Agriculture aux USA) qui montrent une réduction moyenne de 80 % de minéraux dans les légumes entre 1914 et 1997, soit environ 6 fois moins. Donc, en fait, on démarre de bien bas et du coup, c’est facile de faire mieux.



L’explication de cet écart de minéraux vient aussi du fait que les engrais azotés font croitre les cellules végétales en turgescence d’eau et de sels. C’est une des raisons qui nous fait observer chez nos clients des taux de matière sèche bien plus élevés : que l’on peut physiquement sentir au toucher des feuilles.



Sur un sol non régénéré, cet accroissement minéral est moins fort, pour deux raisons : le volume et la disponibilité minérale sont moins élevés et la richesse minérale (micro et nano-minéraux notamment) est également moins élevée.

En tout cas, c’est une preuve scientifique des améliorations de rendement, de résilience, de goût et de conservation observée chez nos clients. Cerise sur le gâteau, cela augmente aussi la résistance au gel : voir l’article sur ce sujet.

Vous créez par voie de conséquence un avantage pour le sol : quand toutes ces fonctions métaboliques sont activées, par le biais de la photosynthèse, les végétaux fabriquent, grâce au soleil, énormément de sucre ; un tiers de cette production est directement envoyée au sol afin d’obtenir un sol vivant.

Et c’est ainsi que vous comprenez que le couple sol-plante est indissociable et qu’il convient de s’occuper des deux pour une pleine efficience.





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