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Photo du rédacteurPierre-Luc Quaak

Agriculteur: une équation à 20 inconnues et pourtant …..

Dernière mise à jour : 6 févr. 2023

Et bien, ce métier devient bien compliqué.

A l’échelle de l’humanité, nous étions il y a si peu de temps, chasseur, pêcheur, cueilleur, puis avec des chevaux, une charrue, un semoir, et tous dans les champs quelques temps après pour récolter.

Quand je vais vous rendre visite, je vois maintenant toute autre chose: des grosses machines, des gros investissement, et dans la discussion plus de nuages dans la discussion que de soleil. Et pour cause : bien des années en arrière, le marché était en pleine croissance d'une part, et l'utilisation d'engrais chimiques, et de pesticides, permettait d'envisager une rentabilité conséquente.

Tout change maintenant: le climat est de plus en plus excessif, les marchés sont versatiles, le coût des intrants explose, les contraintes administratives rongent, les matières actives disponibles sur le marché pour lutter contre les insectes, les maladies ou les mauvaises herbes (comme on dit) se raréfient, dans le même temps la pression des maladies et insectes grandi, la main-d'œuvre est difficile à trouver (ça ne veut plus travailler), du coût du travail est excessif, le comportement des acheteurs en GMS est parfois difficile et peu scrupuleux, et j'en passe et des meilleures.

Cela devient donc une équation à 20 inconnues pour arriver à combiner à la fois des résultats financiers avec une satisfaction client. Vous avez vu comme, c’est à la fois devenu complexe et comme cela éloigne donc l'agriculteur de son attention à la qualité de la terre. Dans ce contexte aussi compliqué, il est bien naturel de rester centré sur ce que l’on connaît et de l’acheter au moins cher car tout ce qui n’est pas dépensé est déjà gagné.

Je vois donc s'effacer progressivement le plaisir du métier au profit d'une peur et angoisse structurelle. Et c'est à peine différent, que l'on soit bio ou non.

La conscience de changer de paradigme devient de plus en plus évidente, et les offres de plus en plus abondantes, et chaque agriculteur est submergé à la fois d'informations, et d'offres commerciales vantant tous les mérites de diminution de maladies, d’amélioration de la terre, etc... de la poudre de perlimpinpin …. Et c’est vraiment compliqué de s'y retrouver.


Pourtant j'ai quelques bonnes nouvelles à vous annoncer

Car depuis deux ans, nous avons des exemples qui fonctionnent avec, comme qui dirait, des chemins vertueux de réussite. Avec des solutions simples, au final, peu couteuses surtout en investissement. La terre s'est considérablement améliorée, les résultats financiers, la qualité des produits et leur conservation également, sans compter l'impact positif sur l'écosystème. Dans ce contexte, la peur et l'anxiété ont été transmuté en confiance et en joie. Et ceci fait plaisir.

Eh bien c'est cela que je vous partage maintenant.

Vous vous êtes tous posé cette question : comment faire ? Qui croire ? Que croire ? Combien ça va me coûter ? Combien ça va me rapporter combien ? Je me suis posé également toutes ces questions aussi.

Et parce qu’Agriculteur a été mon métier par le passé, je comprends ô combien vos préoccupations, vos objectifs, et surtout comment les atteindre.

C'est ce qui me permet aujourd'hui d'affirmer que notre volonté n'est pas de déplacer un problème, mais d'apporter des solutions pérennes.



Changer les choses dans sa tête

Réussir le pari d'améliorer sa terre, d'augmenter sa résilience, d'augmenter ses revenus, de supprimer les pesticides, et de supprimer les maladies, ne se raisonne pas à exposer les qualités d'un produit. L'approche est holistique, globale, et elle prend en compte d'abord les besoins du sol et de la plante, et c'est justement en faisant abstraction des contraintes citées ci-dessus, en étant centré sur l'amour de la terre, que celle-ci nous enseigne la façon dont elle a besoin qu'on s'occupe d'elle, et que quand on le fait bien, les résultats nous époustouflent. La terre va bien, elle ne comprend pas que nous soyons dans notre mental, dans nos calculatrices, avant de s'occuper d'elle avant tout. C'est un peu comme si vous faisiez des économies sur la nourriture et les soins de votre enfant en espérant qu'il aille bien.



Observez et expérimentez par vous même

Vous ne pouvez pas vous rendre compte de ce que je vous écris, ni même de me croire, sans avoir expérimenté par vous-même. Vous pouvez en avoir un aperçu en regardant nos vidéos, en allant voir nos clients, mais seule votre expérience sera déterminante.

Quand j’ai démarré dans ce métier en 2015, nous pouvions améliorer la terre en l'espace de deux ans, ce qui était déjà rapide par rapport à la Permaculture, mais avec des résultats bien inférieurs à ce que l'on peut réaliser aujourd'hui, qui plus est, en quelques mois.

Sans jugement de valeur, je constate que ce sont bien les engrais d'origine chimique, et bien souvent d'origine animale (ce que l'on appelle la matière organique) qui cause la pollution voir la destruction des sols, les rendant dur comme du béton, donc difficile à travailler, qui s’érodent rapidement, qui ne laissent plus passer l'eau, et qui s’inondent à la moindre pluie. 80 % de la masse de vie sur la terre est sous la terre, et ce sont précisément ces engrais qui la font disparaître. Le reste n'est qu'une conséquence. Et une des conséquences et l'apparition accrue de maladies et d'insectes.



Up’ness ou pas, la régénération a un coût

Mais il existe des terres fertiles, et des bois fertiles, et quand vous regardez bien leur fonctionnement, ce sont bien les végétaux qui nourrissent les végétaux et non les animaux qui nourrissent les végétaux, ni les engrais chimiques. Ceci est une observation très simple. Donc nous n'avons rien inventé. Vous pouvez constater qu'il est bien plus facile d'utiliser des engrais chimiques, car leur coût est inférieur. Viennent ensuite les engrais organiques, et les engrais sur base végétale sont les plus cher. Ce sont également les plus rares. Mais ce sont eux qui respectent le plus la vie du sol, et en la présence de composts végétaux, d’engrais verts activés par des biostimulants puissants, on retrouve facilement les caractéristiques des forêts primaires. Et la conséquence est très positive sur les rendements et l'absence de maladie ou d'insectes ravageurs. Seulement cela a un coût supérieur à la mise en œuvre, que l’on s’appelle Up’ness ou pas. Et c'est là toute la difficulté pour nous de vous présenter ses solutions, car si vous ne dépensez pas cette somme pour régénérer la terre, vous comparez son coût à vos intrants actuels.



Nous faire confiance ? Euh, c'est vraiment le sujet ? Vous faire confiance? Oui !

Pour que vous puissiez en faire l'expérience, nous ne vous conseillons jamais de nous faire confiance à 100 %, mais nous avons maintenant de l'expérience à la fois sur les choix des intrants, et sur la façon de les mettre en œuvre, de façon qu'un choix soit optimisé, et vous rapporte le maximum. Si votre peur est importante, optez pour des programmes intensifs sur 10 % de vos surfaces, car c'est cela qui va vous permettre de définir ensuite une stratégie de régénération adaptée à votre entreprise avec vos moyens. Dès lors que vous avez fait ce choix, nous sommes là pleinement pour vous aider à réaliser vos rêves.

Cela ne vous empêche pas de tester et d’adopter sur le reste de votre ferme, nos indispensables, qui fonctionnent parfaitement avec vos intrants actuels, et qui en améliorent le résultats, mais pas autant que cette équation positive et que nous avons vécu plusieurs fois: Sol Régénéré + Plantes actives = production abondante + santé des plantes + santé de l’environnement + santés des humains + résultats d’exploitation en hausse.


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